CLUB AUDIOVISUEL DE PARIS |
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Laissez libre cours à votre créativité |
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Séance d'analyse du 16 octobre 2007
Actualités
1er film projeté à l'occasion de cette séance d'analyse La croisière s'amuse bien, de Robert Tassinari
"Voilà un style de film que l'on réalise lorsqu'on ne sait pas quoi faire" : c'est ainsi que Robert conclut la projection. Pour Philippe Segal, il y a bien évidemment un parti pris humoristique et ironique qu'il serait intéressant d'essayer d'inverser dans un autre film avec les mêmes images. Les musiques dramatiques sont amusantes, le commentaire est bien synchrone. Robert en profite pour rappeler les principales règles de la voix off : éviter les pièces réverbérantes, choisir un endroit calme, essayer d'enregistrer en une seule fois, éviter l'enregistrement de la voix sur PC (soufflerie des ventilateurs et plus de difficulté à prendre du recul sur les images à commenter). Une solution toute simple mais très efficace consiste à regarder le film en version muette sur son téléviseur et à enregistrer en parallèle les commentaires avec le micro de sa caméra DV ... ! Le montage de la voix off a lieu ensuite. Voir le film : la croisière s'amuse bien > 2nd film projeté Pourquoi les dragons n'existent plus, d'Alban Lelièvre
Réalisé avec MAYA 4.0, ce film d'animation est une réussite technologique évidente. Sur les séquences les plus rapides néanmoins on repère parfois quelques problèmes visuels : Philippe Segal précise que depuis 2002 des progrès considérables en animation ont été réalisés et que ces faiblesses aujourd'hui n'existent plus (en tout cas pour des films de ce niveau). Philippe Segal propose de poursuivre sa formation à l'animation 3D avec une séance consacrée durant le printemps 2008 à un logiciel spécialisé dans l'enregistrement de mouvements 3D par l'intermédiaire de capteurs sensoriels. Nous attendons cette séance technique avec impatience : elle complètera les informations 3D déjà disponibles sur notre site. Aparté technique Le format HDV exploite en théorie de simples K7 DV de 60 minutes sans perte de qualité visible. Toutefois, des K7 HD de 85 min (env. 23 € : trois à quatre fois plus chères que les K7 DV standards) sont également proposées : le revêtement des K7 Digital HD serait plus résistant. La compatibilité du HDV avec les K7 DV est rendue possible par la vitesse de défilement commune (18,81 mm/s). En pratique Robert indique qu'il observe des gels d'image possibles en utilisant les K7 DV standard lorsqu'il filme en HDV. Il est recommandé paraît-il de ne pas exploiter les K7 DV standards de la marque JVC pour filmer en HD : qui seraient propices aux gels d'images, surtout avec les camescopes HD Sony.
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