L’ordre de confinement nous est tombé dessus comme un couperet en mars 2020 alors que le CAP trouvait son rythme entre formations et séances d’analyses.
Si se plier au règlement imposé au peuple français était incontournable ne serait ce que pour une simple raison de sécurité personnelle, cela n’a pas empêché cette chanson de prendre là, à nos yeux, tout son sens :
"Un oiseau chante du fond de sa cage j’entends sa voix à travers les barreaux
Tu es pareil, tu es à son image, j’entends TA voix à travers les barreaux.
On ne peut mettre nos pensées en cage, et nos idées font toujours leur chemin…"
C’est ainsi qu’est née une première Oeuvre collective manuscrite, sortie tout droit de la créativité inépuisable des membres du CAP
L’HOMME AU MASQUE titre presque évident!
Plus de 20 pages d’un texte rédigé par chacun, qui a pu tourner entre nous.
Ainsi est né un récit CAP un peu fou, nourri par nos fantasmes, avec des gags, créant des situations souvent invraisemblables, pour aboutir à un scénario de fiction (à venir), aussi improbable que séduisant.
Donc arroser une telle initiative s’imposait en ces temps où tout semblait se décomposer autour de nous dans un magma infâme d’infos concoctées par la Presse, avide de news sadiques.
Puisque l’ Homme de Matignon à la barbe bicolore nous y autorisait, c’est ainsi que nous venons de faire revivre à notre façon L’Appel du 18 juin, de façon fort festive avant de clôturer nos séances CAP pour cette période estivale.
C’est devant notre chromakey à nouveau déployé grâce à Philippe JACON et José ALBERTINI que dans notre Atelier nous avons pu, guidés par la voix de Nicolas le narrateur, tenter de déchiffrer toute la puissance de notre Œuvre dramatique dans une séries d’improvisations des plus spontanées, avant de régler son compte à un buffet bien garni, et bien arrosé.
Si nous n’avons pas réussi à aller au bout de la lecture de ce texte prolifique une caméra sur pied était là pour mémoriser le tout.
Et après ?
Cet embryon de fiction maintenant repose entre les doigts magiques de Philippe JACON, le plus imaginatif d’entre nous, afin de restituer par un montage inspiré la dimension très "deuxième degré" que nous, les petits Co Auteurs d’un jour, avons su élucubrer.