Laissez libre cours à votre créativité

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Séance du 5 mars 2009

La séance se déroule avec un sujet technique et la projection de films.


Elle commence avec la démonstration, par Tong et Olivier, d'un tracé d'itinéraire pour illustrer un film de voyage. La recette est facile, enfin presque !


A partir d'une carte figurant sur photo shop il faut simplement, avec quelques clics, l'importer sur Adobe Première Pro et préparer la décoration avec quelques "coups de pinceaux", assaisonner le tout avec un "effets vidéo", ajouter un zest de "transition" et décorer l'ensemble avec un "balayage" du meilleur effet. C'est spectaculaire.

 

La projection est consacrée à quatre films dont le dénominateur commun est la musique :

Elle débute par un film de Gérard Dubois L' ACCORDEON UNE ECOLE DE VIE, avec pour sujet principal un jeune accordéoniste talentueux, Jean Marc Maronni, qui raconte ses débuts et sa passion pour l'enseignement de l'accordéon à des adolescents dans une école de musique qu'il a fondé à Avignon.

Jean-Marc Maronni


Le film alterne des interviews et des passages musicaux de genres divers tels que le classique et le baroque. Très belle esthétique, excellente bande son, personnage principal très à l'aise, montage bien équilibré, l'ensemble est agréable à regarder et l'intérêt ne faiblit pas.

 

Le deuxième film est d'un tout autre genre, ALL T'HAT' S BLUES de Julie Lucas dont l'originalité est présente tout au long du film, du graphisme du générique en passant par la description des origines du blues avec les esclaves cueilleurs de coton du delta du Missisipi, le choix des images d'archives aux cadrages audacieux, le mixage des chanteurs de diverses origines et de diverses couleurs, le mélange de musique africaine et de guitare occidentale de diverses époques. Le spectateur regarde et surtout écoute, imprégné par l'atmosphère musicale qui se dégage de ce film d'ambiance. Par certains côtés, l'ambiance rappelle un peu celle du générique de la nouvelle série américaine très "south" True Blood :


 

 

Le film suivant, IT'S MY LIFE de Thomas Roselier se distingue par la rapidité de l'écriture.
Un jeune homme est chez lui. Il reçoit un appel téléphonique et se précipite dehors en courant.


Des plans de coupe montrent des détails d'une table de mixage son, l'homme court toujours, encore des plans de coupe sur un studio d'enregistrement, la course est de plus en plus rapide, la musique est omni présente, son rythme est approprié à la course. Encore des plans de coupe, toujours la course, la vitesse ne faiblit pas, jusqu'à la fin du film ou le coureur arrive à destination, à l'intérieur du studio où il s'assoit légèrement essoufflé, en tout cas beaucoup moins que le spectateur !

 

Pour terminer le film TANGONEON de Christian Perrin qui montre les figures principales d'un tango. La prise de vues se distingue par l'abondance de très gros plans. La musique retransmet fidèlement l'ambiance très particulière du tango argentin. Le montage est autant virevoltant que les images et la musique. Les pieds tournoient, Le frottement des vêtements est fusionnel. Les visages sont tendus, les corps s'enlacent et se séparent comme le font les notes sur la partition, jusqu'au moment ou le spectateur esquisse un sourire en regardant un plan général qui met en évidence la grandeur de la danseuse et son comportement dominateur, en opposition avec la petite taille du danseur au visage résigné.

Eric Cholat, le danseur de Tangoneon

 

 

Pour conclure, une soirée à multiples facettes dont la réussite tient autant au choix du programme qu'aux nombreux échanges entre les participants - (compte-rendu rédigé par Robert Tassinari).

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